Florence Regourd a fait sa carrière de professeur d’histoire en lycée puis en classe préparatoire à La Roche-sur-Yon et à Nantes. Fondatrice et actuelle présidente du CDHMOT (Centre de Documentation sur l’Histoire du Mouvement Ouvrier et du Travail en Vendée), elle s’intéresse particulièrement à l’histoire sociale.
À la retraite, elle écrit des ouvrages d’histoire sur la Vendée mais aussi des poèmes et des nouvelles (5 recueils : Itin-errances, Le clôt des cavales, Ephémères fulgurances, La porte de la ruelle, La Pointe aux herbes).
Bibliographie :
La Vendée ouvrière. Grèves et ouvriers vendéens (1840-1940), Le Cercle d’Or, 1981
Ludovic Clergeaud (1890-1956) Métayer. 50 ans d’engagement en Vendée, Geste, 2013.
Carnet de bord d’un marin vendéen. Adolphe Joseph Chauvin (1865-1942), Geste, 2016.
Les Monuments aux Morts de la guerre 1914-1918 en Vendée. La mémoire des pierres, CVRH, 2018.
Mémoire ouvrière. Cent ans d’histoire du travail ouvrier en Vendée (1880-1980), CDHMOT, 2020.
(Ardelay 1835 – Nouméa 1882) Une Vendéenne dans la Commune de Paris
18 mars 1871 : le peuple de Paris se soulève, à la fois contre les Prussiens toujours aux portes de la Ville et contre le gouvernement de Thiers, qui veut désarmer la Garde nationale. Parmi ces Parisiens, nombre de provinciaux comme Marie-Augustine Gaboriaud, une lingère venue d’Ardelay près des Herbiers et son mari, Jules Chiffon, un tailleur de pierre de la Côte d’Or. Pendant deux mois, l’insurrection de la Commune de Paris cherche à instaurer un pouvoir ouvrier avant de sombrer dans la répression de la Semaine sanglante. Marie-Augustine s’engage pour cette République universelle, démocratique et sociale avec 73 autres Vendéennes et Vendéens. Louise Michel la cite à ses côtés dans ses Souvenirs. Elle est sur les barricades, emprisonnée aux Chantiers à Versailles, à Auberive en Maison centrale, condamnée et déportée en Nouvelle-Calédonie, le nouveau bagne. Avec Louise et tant de femmes oubliées, elle survit à Ducos, dans la Baie des Dames, retrouvant son époux également déporté. Mais un sort tragique s’abat sur eux. À peine amnistiés, Jules est assassiné et Marie-Augustine meurt deux ans plus tard, elle avait 47 ans.
Cette biographie romancée nous replonge, il y a 150 ans, dans le combat de ces vaillantes Communeuses.
ISBN 978-2-900940-81-5 – 128 pages
Avec ses petits poèmes et nouvelles autour de la peinture, Florence Regourd nous invite à découvrir, ou redécouvrir des artistes qui ont marqué leur époque et notre époque : peintures, fresques, sculptures… Elle nous fait partager sa sensibilité sans établir de liens directs entre le peint et l’écrit mais en trouvant ce qu’apporte au monde cette communion entre les arts et entre les artistes.