Christophe Tembarde

Ingénieur agronome, j’ai effectué mon service national en Afrique et j’ai tiré de cette expérience la toile de fond de mon premier roman Cacao amer.
J’ai ensuite utilisé les souvenirs de mes voyages pour élaborer la trame de Fontaineblues, roman dont l’action se déroule entre Rostock (ex Allemagne de l’Est), Bruxelles et Fontainebleau.
Vendéen d’origine, j’ai voulu rappeler dans mon dernier roman, Rouge bocage, qu’à l’heure où le fanatisme politico-religieux se déchaîne, la France a connu dans le passé des périodes violentes où politique et religion jouaient déjà les premiers rôles. Les mécanismes qui ont alors amené l’irrationnel attisé par la haine à prendre le pas sur la raison sont-ils différents aujourd’hui ?
Parallèlement aux romans noirs, j’écris également des nouvelles dans des registres très différents de mes romans. Un premier recueil, Puzzles, est sorti en 2011, regroupant des textes qui s’articulent en trois parties : Illusions, Pulsions, Résistances.

Bibliographie :
Cacao amer – Roman - Les Contrebandiers, 2006
Fontaineblues – Roman - In Octavo, 2010
Puzzles – Nouvelles - Durand-Peyroles, 2011

Ses oeuvres

Le Casse de la Basse-cour

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Rouge Bocage

Gabin, un jeune homme atteint de la maladie de Gilles de la Tourette, est recueilli par Marco, un agriculteur du bocage vendéen, à l’esprit libertaire et anticlérical. La propriété de Marco jouxte celle du Comte Gorgeron de la Chesnaye qui lorgne sur ces terres depuis de nombreuses années. La violence aveugle et irrationnelle, qui se déchaîne soudain dans ce coin de bocage, fait écho aux violences d’une autre histoire, datant de l’époque révolutionnaire, qui s’imbrique dans le récit principal.

Rouge bocage nous rappelle qu’à l’heure où le fanatisme politico-religieux se déchaîne, la France a connu dans le passé des périodes violentes où politique et religion jouaient déjà les premiers rôles. Au-delà de ce que chacun peut faire, à son échelle, pour empêcher l’irrationnel attisé par la haine de prendre le pas sur la raison, le roman interroge également sur la part de monstruosité tapie au fond de nous:

« C’était inhumain, et les hommes étaient… Non, ils n’étaient pas inhumains. C’était cela le pire, voyez-vous, ce sentiment qu’ils n’étaient peut-être pas inhumains. » 

J. Conrad, Au cœur des ténèbres.

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