Patrick AIRAUD nait en 1954 à Faymoreau les Mines. Descendant d'une famille de meuniers côté paternel et d'une famille de mineurs côté maternel, il passe toute son enfance aux côtés de son grand-père, militant ouvrier, qui, au cours de leurs promenades dans la campagne, lui raconte la vie des rudes travailleurs de l'ombre et les nombreuses anecdotes qui prennent place dans ce livre.
S'en suivent les années d'internat puis les études d'anglais. En 1976 il intègre une grande banque mutualiste régionale où il fera toute sa carrière.
Pour ses loisirs il s'adonne au théâtre, à la pêche, à la chasse et aux voyages. Depuis qu'il est à la retraite il passe, à son tour, beaucoup de temps avec ses petits enfants à qui il tâche de transmettre les valeurs familiales.
Dans le premier roman de Patrick Airaud, De la Nuit Jusqu’à la Lumière, Suzanne perd son mari, Belle France, dans un accident à la mine de Faymoreau.
Elle décide de retourner dans le Nord, chez sa mère, pour mettre au monde son enfant, entourée des siens et de leur affection naturelle.
Le parcours douloureux de la courageuse petite femme va-t-il, prendre fin pour de bon ? Va-t-elle, enfin, trouver le bonheur auquel aspire tout être humain ?
Au cours de son épopée tumultueuse, elle connaîtra tout ! Les joies de la maternité, les espoirs du Front Populaire, la guerre, l’exode… Autant d’évènements au cours desquels elle croisera l’espérance et, encore, la mort, le chagrin, la douleur.
Elle surmontera les épreuves grâce à l’amitié, la solidarité de la communauté ouvrière et son courage tenace…
C’est ce parcours sans pitié que nous dépeint l’auteur dans son second roman, L’amour triomphe de tout, avec autant d’émotion que dans le premier.
Pendant 130 ans, Faymoreau-les-Mines, petite commune du Sud Vendée, vit au rythme des massettes et des pointerolles. Tous les jours, les hommes partent à la mine pendant que les femmes, inquiètes, attendent le retour de ceux qu’elles aiment.
Ce roman vous invite à partager, quelques instants, la vie de ces rudes travailleurs venus de Pologne, de Tchécoslovaquie, d’Italie ou d’ailleurs partager l’existence laborieuse des fils de paysans vendéens.
La fraternité est toujours présente dans les corons, la bonne humeur aussi, malgré les difficultés et, parfois, la misère. La convivialité des fêtes populaires, les moments partagés autour d’une chopine ou d’une tasse de café aident à supporter les souffrances.