Des lendemains qui chantent

Vie sur Vie

Maintenant que la vie me retient au chaud, que les soubresauts du plaisir réapparaissent, que jour après jour se dessine un ciel d’azur, doucement limpide, et clignant dès que j’ouvre les yeux, chaque matin au lever, je prends acte de mon entière affection envers autrui. Oui, auprès de la Vie, belle rivière de la Vendée, les gros maux d’antan, les petits mots d’aujourd’hui, se sont mêlés pour devenir le centre de mes émotions profondes. À chaque instant naissent ou veulent naître les lignes que j’écris, celles qui organisent mes pensées, ma mémoire, de telle sorte qu’au bout de chaque texte, j’ai une sensation d’accomplissement.  Pourtant, si je recommence encore et encore à écrire, c’est que des incertitudes persistent. Ainsi, il y a comme un Noroît qui balaie sans cesse les écrits que je pose, parfois dans les aléas d’un projet à peine cerné ou ajusté, d’un vocabulaire trop bien choisi, d’une trame un tantinet “psy”, enfin d’un résultat aux espoirs aléatoires. Et voilà que les secrets d’un jury, ici ou ailleurs, confirment, entérinent la dramaturgie que j’ai proposée à sa lecture. C’est l’apothéose !…

Cette arythmie chronique tient mes désirs en exergue, affine mon approche du verbe, tarabuste mes vérités, enfin vient encourager une appétence pour vivre longuement auprès de la Vie.

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